La Corse française : XX° siècle

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Dès le début du XX° sioècle, les Corses réclament les moyens de la mise en valeur de l'île (assainissement de la Plaine orientale, construction d'un réseau vicinal, abrogation de la loi douanière de 1818) et devant l'inertie des pouvoirs publics, l'idée d'une Corse autonome voit le jour. La guerre de 1914-1918 stopera cette revendication.

Durant le conflit de 1914-1918, le 173°RI constitué presque exclusivement de Corses passera quatre ans en première ligne et sera pratiquement décimé. Plus de 20.000 jeunes Corses tomberont sur les champs de bataille. C'est une tragédie démographique pour l'île.

A partir de 1920, les mouvments autonomistes renaissent, le Partitu Corsu d'Azzione, qui deviendra en 1927, Partitu Autonomistu Corsu, réclame d'autonomie pour l'île sous la protection de la France. L'effort du gouvernement se porte sur l'instruction publique et l'éducation nationale. Chaque village possède une école primaire, tous les enfants sont scolarisés, la langue corse y est formellement interdite. Les livres de géographie, occultant les grandes potentialités économiques de l'île, expliquent que la Corse est une île montagneuse et pauvre.

Les Corses s'expatrient en masse et rejoignent les colonies françaises. Les bandits d'honneur et autres.... sont nombreux. En 1931, pour rétablir l'ordre, le gouvernement de la III° République envoie en Corse une véritable armada. Estimant que le droit n'est pas respecté, les hommes politiques s'insurgent et demanderont aux forces de l'ordre un peu de modération dans leurs actions.